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Présentation

En dehors des modes du Moyen Âge, il existe des dizaines, peut-être des centaines, de modes différents aujourd'hui. Les musiques modernes utilisent très souvent la modalité, grand nombre de pays utilisent un mode qui leur est propre dans leurs musiques traditionnelles et les compositeurs contemporains sont amenés à inventer parfois leur propre mode (même si la majorité, et c'est une des plus grandes caractéristiques de la musique contemporaine, se détache complètement de tout mode ou toute tonalité).

Nous verrons ici quelques exemples parmi les plus importants, les plus parlants.

MODE DE LA

Ce mode est parfois appelé paradoxalement La mineur modal. On pourrait croire que l'on a affaire ici à la tonalité de La mineur mais la sensible est absente ; le sol est toujours bécarre. Ce mode est directement issu du mode de ré où le si bécarre est remplacé par un si bémol comme c'était parfois le cas au Moyen Âge. Ce mode est très utilisé dans les musiques modernes (Cf Rocky, The eye of the tiger) ; c'est, par exemple, le mode qui prévaut dans le heavy metal.

MODE YIDDISH

Ce mode est utilisé dans les musiques traditionnelles (et pas seulement) Yiddish et certaines musiques arabes ou arabo-andalouses. Vous identifierez très vite ses particularités.

PENTATONIQUE CHINOISE

Nous n'avons parlé jusqu'ici que de modes à sept notes où les altérations étaient amenées à se déplacer. Il existe des modes comprenant plus de notes et d'autres comprenant moins de notes.

Une pentatonique est un mode ne comprenant que cinq notes (penta=cinq en grec). Les musiques traditionnelles chinoises et nombre de leurs musiques actuelles également utilisent ce mode pentatonique.



La manipulation de ces cinq notes et de ces cinq notes seulement produit très vite une impression de musique chinoise.


Cette gamme est utilisée dans d'autres pays d'Asie du sud-est, y compris par le Japon. Je ne l'appelle ici chinoise que pour aider à fixer la mémoire.